23 févr. 2014

Dollchez'crito...

Mise en ligne du chapitre 7 !

Enjoy !

Et le chapitre 8 arrive dès la semaine pro ! Sisi c'est possible. Bon j'espère que malgré la lenteur de la publication, ça roule toujours un peu. N'hésitez pas à venir critiquer, en parler, bref à y aller franco, cela me permet de progresser.



Tout est dit.

Hier.

Hier j'ai vécu un évènement très particulier.

Hier, je suis allé au coeur de la manifestation de Nantes. Une manifestation qui a dégénéré.

Violence, combat.

C'était fou, c'était bestial, animal, enivrant, totalement irréel. Je ne m'attarde pas sur le débat de la manifestation, sur le pour ou contre. Non. Je voulais témoigner. Témoigner de l'extrémisme, de la pollution.

Je n'aime pas le terme écolo. Galvaudé. Etre écolo, c'est être humain point final. C'est faire attention à nous, à notre planète, à notre environnement, être conscient de cette symbiose qui fait notre équilibre. Quand je vois une manifestation, j'ai mal au coeur. Parce que manifester ne veut pas dire polluer. Hors à chaque fois derrière le défilé, c'est un ramassis de merde. Comme si manifester autorisait à se servir de la terre comme d'une poubelle.

J'ai shooté pour la première fois dans des conditions de guerre, ce qui était bel et bien le cas. Je voulais témoigner de la pollution, j'ai eut le pire que je pouvais imaginer. La folie.



















16 févr. 2014

Bidi

Hop pas beaucoup de temps en ce moment, mais au moins quelques extraits des projets qui se concrétisent. 

Du Vincenzo et du Julien Carret. 



Respiration.

Yo les cocos. 

Commençons ainsi pour une fois. Commençons par la familiarité d'une approche. Commençons par ce qui se perd de nos jours. L'ouverture à l'autre, le découvrir, le prendre tel qu'il est. Je souhaitais écrire un billet sur Angoulême, la vie d'auteur, le plaisir de revoir les copains, de dormir 5 heures en 2 jours, l'excitation, la folie, le retour toujours compliqué, la descente de l'adrénaline, ce fameux trou post angou que l'on ressent... 

Je vais parler de tout autre chose. Un moment pris au hasard sur notre bonne vieille terre, une image fixe de notre civilisation je pense. 

Chaque samedi  après-midi quand je le peux, je vais squatter la médiathèque du centre ville de Nantes. Le pourquoi du comment en est simple, pas de net, rien qui ne distrait l'attention ( enfin... ca dépend, ceux qui savent savent... ^^ ).

Il me semble que dans ce temple du savoir, chacun peut y trouver une ouverture d'esprit libre et respectueuse. Un lieu où se côtoie étudiants, chercheurs, simple quidams, romanciers, familles etc etc. Bref un lieu qui de part sa nature première serait totalement neutre face à la particularité. 

Sauf que. 

Depuis deux semaines, un petit bouleversement fait son apparition. Un homme plus précisément qui souhaite être vu en tant que femme. Forcement, ce n'est pas courant et encore moins quand cette personne fait tout pour être remarquée. bottes à talons hauts, mini jupe cintrée, haut de corps échancré avec un soutif bien voyant. Ok ce n'est pas très esthétique. Ok c'est surprenant de croiser un tel assemblage. Mais il y'a regard et regard. Comme à peu prés tout le monde j'ai été surpris, j'ai souris, j'ai trouvé son attitude pour ma part Fun et courageuse. Le type s'assume et souhaite le faire savoir. C'est son choix. 

Sauf que visiblement certains étudiants ne l'ont pas entendu ainsi. Et c'est bien ce qui me chagrine profondément. Des rires plus qu'appuyés, des commentaires bien déplacés et surtout des regards plus que moqueurs. Pathétique tout simplement. A notre époque, dans une civilisation ou tout est formaté, pré-digéré, totalement contrôlé ou la différence est pointée du doigt comme une pariât qui gangrènerait le cerveau, je me suis dis que c'était cool de voir enfin une image réelle qui nous choque, qui nous interpelle. Une possibilité de vivre une autre image. De voir que des étudiants en fac toujours prêt à défendre la veuve et l'orphelin ne sont absolument pas capables de respecter un choix humain et d'accepter simplement cette différence m'a rempli de tristesse. 

Drôle de monde que le notre, même si j'ai toujours foi en lui. Parce que le garçon assis en face moi a relevé la tête devant la bêtise et a, je pense, eut la même réflexion que moi :

         _bande de p'tits cons...