17 nov. 2013

Chai beau

Hop du très bon comme d'hab.

Merci à Julien et Jo, ça va tabasser une fois en production ces petits bébés, et toujours votre serviteur au scénario.



Suite

La suite, avec le deuxième texte.


Tu te poses inlassablement la question.

Pourquoi moi, pourquoi moi, pourquoi moi ?

Qu’ais je fais pour que tout foire, pour que rien ne se fasse, pour que le monde ne soit que crasse.
Tout ça c’est à cause de toi. Tu te lances, tu y crois, tu y mets de l’insistance, c’est tout droit, cherche pas, c’est un clic et c’est lubrique.

On te trouve, tu y trouves, c’est pas mal, autant se lancer, c’est juste pour un baiser, rien de sérieux, juste un peu onéreux.

D’abord le regard, les conventions pour la finition. C’est sympas, faut se juger, s’apprécier, sentir, jouer au plus fin pour plaire sans se défaire.

Ensuite tu y crois, aller pourquoi pas. C’est juste une histoire chimique, un vocabulaire de mimiques, tu prends le pou, le rendez-vous, c’est cool, ça te plait, t’es satisfait.

Et puis tu ne t’y attends pas, ou enfin si, c’était écrit. T’envoie un sans réponse, tu te roules et tu fonces et puis c’est le froid, mais ça tu le savais au fond de toi.

T’espère encore un peu, mais pfff tu le sais bien l’amoureux, la réponse tu l'as tient déjà, alors pourquoi espérer cet entre-deux qui n’existe pas.

Aller sérieux, va te coucher et ferme les yeux, demain ça sera un autre jeu. Tu relanceras les dés, avec un peu de chance ils ne seront pas pipés… 

Ce mot ment.

Hop, en ce moment, je suis pris d'une frénésie d'écriture de Slam ou poème enfin je ne sais pas. C'est une forme d’expression qui me parle beaucoup, ça va vite, c'est fun et sincère. En ce moment le froid nous attrape à coup de claque. Va falloir s'adapter si l'on ne veut pas congeler ! Et de congélation, j'espère que vous passerez tous un très bon moment sur des ces derniers moments de l'année.

Deux textes :


Te cache pas.
Hey ho ! Tu te crois où le rigolo ?

Te cache pas, t’es au bord le condamnée, tu sais que tu ne lui échapperas pas, c’est ton tort, celui qui te ronge, celui qui te bourre de remords. Elle te tire tout en haut, t’écrase tout en bas, elle s’en fout de toi, de ton résultat. Ce qu’elle veut c’est te happer, t’emporter, te vider, te bouffer. C’est sa félicité, son plaisir instantané.

Tu la sens merveilleuse, du genre exceptionnelle et aventureuse ? T’es juste sa nourriture, son carburant pour vibrer, du sang qui sert à la défoncer. Fais gaffe quand tu seras à court, elle te sucera encore l’enfoirée. Et pourtant, crois-moi sur parole, une fois snifée tu n’en reviendras pas de son effet, pas de bol !

Tu vois ce truc ? c’est de la cock qui n’est pas glauque, c’est bien mieux que ça, c’est le paradis de ta vie. Faut juste avoir le courage de lui dire oui. Essaye donc un peu de sauter au lieu d’y rêver…

Tu commences à quatre pattes, un objet qui t’éclate. Tu le trimballes dans tous les sens c’est super dément puis tu passes à un autre, c’était devenu chiant. Tu continues dans les âges. Celui qui t’apporte des rêves sur un nuage. Y’a l’autre aussi qui t’enlève façon courage. Puis quand c’est la crève, tu la refuses comme un putain de sage. T’as oublié le taré qui elle était quand tu l’as suppliée ?

Tu la regardes toujours, de loin, de près, comme ta maitresse inavouée. Elle te tend les bras dès que tu la croises, t’excite si tu la toises. Tu ne peux pas lui résister, parce qu’un jour tu l’as désiré espèce d’enfiévré. Dommage pour tes envies, c’était déjà trop tard, elle s’est effacée dans la nuit.  

Tu vois ce truc c’est de la cock qui n’est pas glauque, c’est bien mieux que ça, c’est le paradis de ta vie. Faut juste avoir le courage de lui dire oui. Essaye donc un peu de sauter au lieu d’y rêver…

Tu hésites à plonger le demandeur ? C’est bien, fais comme tout le monde, joue la avec tes peurs. T’as raison c’est tellement rassurant de baisser les yeux, de fermer sa bouche, de craquer sa louche façon je me mens. C’est parfait, y’a rien de mieux pour finir malheureux.

Parce que tu vois le condamné, sois tu sautes et tu meurs, soit tu sautes et tu connais le vrais bonheur. Tu souffriras, tu aimeras, tu pleuras, tu jouiras. Mais avec elle, mon dieu, mais c’est un putain de frisson, de la rage brute, un univers d’explosions ! 

Tu vois ce truc ? C’est de la cock qui n’est pas glauque, c’est bien mieux que ça, c’est le paradis de ta vie. Faut juste avoir le courage de lui dire oui. Essaye donc un peu de sauter au lieu d’y rêver…

Voilà tu sais maintenant ce qu’il te reste à faire à cet instant. Arrête de pleurer, de te lamenter, de crier ta putain de vie à tes amis. T’es pas là pour ça ou alors tire-toi une balle qu’on en finisse avec ta glisse.

Essaye un peu la PASSION le condamné, c’est une autre dimension, bien mieux que tes conneries d’illusions. C’est elle qui te rendra la vie quand tu es mort ce jeudi. 

11 nov. 2013

Peau aime.

Hop voilà c'est sorti comme ça un soir de cette semaine. 



Le re sang.

Ca coule, ça roule, ça suinte, ça fait mal, ça crame, ça tombe, ça t’emporte, ça te tue, ça frappe dans le noir de ta bulle qui éclate comme une terreur diurne.
   
C’est une coupure qui ne guérie pas, qui ne guérira jamais, qui pulsera sans arrêt. C’est une fracture du cœur, de l’âme. Un ruisseau qui glisse le long de ta peau, de l’acide qui ronge les os. Ca s’imprègne du mal et ça se vide au bout de ton râle.

Le re sang c’est comme un aimant, le genre qui t’agrippe, qui passe pour être une pipe mais qui te lâche au dernier moment quand tu tombes dans un gouffre sans fond avec pour seule compagnie le miroir de ta vie.

Tu cherches, tu trouves. T’as beau te tordre, te retourner, le re sang t’a attrapé. Tu peux crier, hurler, exploser, te débattre pour le fracasser, mais c’est trop tard, il t’a transformé.

La peur du vide, le ventre ouvert, tu sens ce putain de re sang à travers tes entrailles ! Là ça te démange de lui crier ta haine, ta souffrance, de lui dire combien tu exècres cette peine qui ne te lâchera que lorsqu’elle s’écoulera totalement de tes veines ! 

Tu cherches, tu trouves. T’as beau te tordre, te retourner, le re sang t’a attrapé. Tu peux crier, hurler, exploser, te débattre pour le fracasser, mais c’est trop tard, il t’a transformé.

Par ce que tu sais que tu seras plus fort, tu prends le re sang à bras le corps et tu fais face comme un homme avec ses putain de tords. Tu tiens bon, tu regardes, tu ne fermes pas les yeux devant ce désastre pernicieux dont tu es le seul responsable, rêveur sans nom. 

Ca coule, ça roule, ça suinte, ça fait mal, ça crame, ça tombe, ça t’emporte, ça te tue, ça frappe au plus profond du noir de ta bulle qui éclate comme une terreur diurne.

T’es encore là, débout après tout ce temps ? Tu sais alors ce qu’il te reste à bouger, petit marrant. Suffit maintenant d’essuyer, de nettoyer, de laver pour te libérer, histoire de laisser couler définitivement ce re sang qui t’a tué.

Parce que demain au petit matin, quand tu entendras les premières notes s’élever dans tes mains, peut être comprendras tu enfin ce que le re sang te dira quand tu te lèveras  pour la première fois.

A l'aube de l'eau qui tonne.

Pluie, grisaille, froid. la totale en ce 11 novembre 2013, toujours un peu spécial pour moi. Il pleut donc. Comme une mélancolie de la vie qui déverse sa tristesse pour mieux se réveiller en fin de journée quand le ciel bleu pointera son nez. 

J'ai parlé du mouvement il n'y a pas longtemps, et je me rends compte combien c'est important d'être dans cette démarche. Genre en mode Brad Pitt dans Wolrd War Z : le mouvement c'est la vie. Tu restes immobiles, tu meurs. 

So hier j'ai bougé façon moi : grosse balade à vélo puis arrêt dans un parc que je n'avais pas visité à Nantes encore et... à croire qu'il y'a un truc magique ici. A chaque sortie photo je me retrouve à rencontrer quelqu'un. Incroyable ce truc. l'heureux élu un promeneur du dimanche avec son chien. Un type visiblement  sans moyens qui m'a gentiment demandé si je pouvais prendre son chien en photo et lui envoyer les clichés. Evidemment j'ai accepté. 

Bref je ne sais pas ce qu'il se passe à chaque fois, je dois avoir une tête sympathique pour que l'on vienne me parler ainsi. Des chouettes rencontres vraiment. J'espère pouvoir continuer ainsi à bouger. J'aime ça rencontrer des gens autours de l'appareil. Discuter quelques minutes. C'est humain et ça fait du bien. Des clichés du chien et de l'automne version d40. ( il va vraiment être temps de changer d'appareil ). Ps et toujours mon inconnue. 






3 nov. 2013

Dim le manche.

Hier soir soir j'ai vu Gravity. Super mega film vraiment. Je recommande. Déjà parce que vous aurez droit à la meilleure réalisation du monde ( et en tout objectivité, pas parce que j'aime beaucoup le réalisation de Children of men ) ensuite parce que le film est d'une infinie douceur malgré le côté film catastrophe. C'est une histoire tout en introspection sur des thèmes très philosophiques comme la renaissance, l'acceptation et surtout le "lâcher prise". 

Et de lâcher prise cette semaine il a bien fallut. Plusieurs petites histoires ont ponctué les derniers jours pour rappeler que l'attachement ne sert vraiment à rien si ce n'est à se bloquer, à s'enliser, à se fermer. Ce qui est fait est fait ou ce qui existe, existe dans un passé, dans un environnement. Ce qui est important je crois c'est de vivre, de comprendre et d'être dans le mouvement. Le reste c'est que du blabla. ( du caca quoi, un truc qu'on ferait mieux ne pas vraiment s'en occupé )

Le film résume hyper bien cet esprit. Simplicité !

Un peu comme la bête ci jointe qui doit vraiment se dire.... me prend pas la tête toi ou je t'explose ta petite cervelle de moineaux pour la donner à manger mon chat. 

Toujours le projet avec le Joel, qui avance en mode éclair.