18 mai 2012

next vaux...


La suite de Vaux





châtons...

photo du jour, Château de Vaux le Vicomte.


next ship


Je dis rien...mais ça va tout exploser sur son passage, hâte de lancer dans l'écriture...



elle et moi...

C'est un jeu qui dure depuis un bout de temps. Il y'a un truc magique avec cette petite chatte. A chaque fois que je prends l'appareil, elle le sent... je sais pas y'a un truc ! 





17 mai 2012

le changement de la main tenante...


Le changement. Quand cela vous prend, on ne fait que y penser. Changer, mais changer quoi ? changer pourquoi? Changer comment. J'aime à croire que le changement apporte. Il y'a une histoire que j'aime beaucoup tirée d'un livre génial qui s'appelle le messie récalcitrant. Si vous ne l'avez pas lu, jetez vous dessus, c'est terrible. Au début du roman il y'a une petite histoire très sympathique que vois-ci  ( enfin j'espère m'en souvenir correctement...) :

c'est l'histoire d'un peuple qui vit dans l'eau. Tous les membres de ce peuple vive de la même manière. La même vie, toujours les même rituels. Ce petit peuple vie accroché aux parois de la rivière, sous l'eau. L'unique but de chacun des membres est de tenir le plus possible contre la paroi et éventuellement monter un peu plus haut.

un des membres, appelé A,  accroché à un autre, se met alors à tourner la tête vers l'obscurité de l'eau.

- que fais tu lui réponds un autre membre, appelé B
- je me demande ce qu'il y'a là bas, lui répond A, intrigué, curieux
- Rien, il n'y a jamais rien eut là bas !
- comment tu le sais ?
- facile, personne n'en est jamais revenu !
- et ?
- et bien si personne n'en est revenu c'est qu'il n'y a rien, plus rien en dehors de la colonie. Puis c'est sombre et noir. On ne voit rien.

" A" regarda longtemps au loin, puis tourna la tête comme les autres et s'endormi, comme les autres, collés les uns aux autres, avec la sensation d'être protégé comme les autres, bien au chaud comme les autres. Les semaines passèrent et " A " fit comme les autres. Il s'agrippa très fort pour ne pas se laisser emporter par le courant. Et dés que l'un des membres se détachait par m'égare, il tentait de prendre sa place. Mais A regardait de plus en plus au loin, et B s'en apperçu.

- Pourquoi tu regardes encore là bas A ?
- je ne sais pas B, je me dis qu'il y'a peut être autre chose, nous faisons tous pareil, tout le temps, tous les jours. Rien ne change, rien ne bouge.
- Peut être bien, mais au moins tu es en vie, tu es en sécurité et tu sais ce que tu dois faire. C'est le plus important crois moi.
- Oui mais et si là bas il y'avait mieux ? tu ne t'ais jamais posé la question de savoir où se dirigeait cette eau?
- Pas besoin petit. Notre vie depuis toujours est de tenir bon. La courant est notre enemi. Si tu te laisses aller, tu risques la mort à tout les coups ! d'abord tu vas tourner dans tous les sens, puis ensuite te prendre les rochers, et enfin finir malaxer entre deux énormes pitons pour finir par mourir. Tu veux finir comme cela?
- non évidement, non, mais tu en es sur au moins de ça?
- tout le monde te le dira tout le monde le sais. La vraie vie c'est ici avec nous, accroché à cette  petite terre qui est la notre. Chacun sait ce qu'il a à faire, chacun connait sa place et il faut se battre pour elle !

A resta des jours à penser, à regarder les membres se battre pour une place, s'accrocher le plus possible quand le courant devenait trop violent, et espérer grimper toujours plus haut au dessus des membres. Mais A lui, avait terriblement envie d'autre chose, de changement... Alors la curiosité l'emporta. Il regarda B puis sourit et se détacha du groupe au moment ou un terrible courant frappait celui-ci...

A fut bousculé, malaxé, cru mourir des dizaines de fois. Le courant était infernal, il faisait sombre, noir obscure, il se dit qu'il avait tout raté, que B avait raison, il se cogna une fois, deux fois, puis le courant se calma, il reprit ses esprits et se laissa glisser au fil des mouvements de l'eau, du courant. Puis le courant se calma encore plus et une douce lumière commença à percer depuis la surface de l'eau. Alors A courageusement, n'ayant plus rien à perdre et tout à découvrir, nagea vers le haut de l'eau. Puis lentement il s'extirpa sur la berge et...ouvrit les yeux.

Devant lui, une immense étendue, à perte de vue une terre infinie se perdant à l’horizon. A se retourna, regarda l'eau et perçu au loin, tout au fond, la communauté attaché fermement, luttant contre le courant. Alors il sourit une dernière fois en les voyant, puis se retourna et marcha au hasard, mais bien en vie et l'immensité d'une terre à ses pieds sans avoir à lutter...