12 sept. 2007

Le bar de Gino


Une recherche pour le tome I de Ema.

Histoire de vélo...


Aujourd’hui, 12/09/07

Que dire que faire ?

Peut être raconter le début d’une bande dessinée…par où tout commence.

Dès fois c’est en se baladant, une histoire se greffe dans vos pensées, puis des images se forment et ainsi de suite.
Dès fois c’est aux wc, en mangeant, en discutant, en se lavant, la nuit, bref trouver un seul endroit ou vous pouvez poser vos petites fesses deux secondes, et une histoire peut jaillir à tout moment…

Seulement voilà, une histoire c’est chouette à raconter…mais à mettre en forme, mouahaha, c’est une autre affaire et de nombreuses heures de solitude en perspective assis devant l’ordi (et le plus souvent sur le net…).
Seul, c’est ce qui ressort de ma première année à essayer de réussir dans ce monde. Auteur c’est un beau métier, mais la contre-partie n’est pas facile non plus tout les jours, snif…

Alors le remède, c’est de sortir s’aérer le plus souvent. J’utilise beaucoup le vélo en ce moment et en ces temps merveilleux du renouveau du cyclisme parisien, je me dis que c’est une bonne chose…sauf que se prendre les gaz d’un bus en plein visage c’est pas terrible hein !

Sinon niveau projet je ne dirais qu’une chose : 2 semaines de boulot…et euh, trois avant le lynchage…

Ps : j’ai commencé à regarder le prix des cordes au cas ou…
Pss : promis je vous emmène bientôt dans les studios de fabrication du dessinateur !

Journal de bord du scénariste


Lundi 3 septembre 2007


Journal de bord du capitaine, version 01.

En ce lundi pluvieux, je me suis levé de bonne humeur. Une rentrée pas comme les autres, une envie de réussir et une nuit passé à se reposer pour être d’attaque le jour J devant mon ordi !
Bref ce matin je réunissais d’excellents ingrédients pour réaliser ma vie professionnelle, être scénariste de bandes dessinées. En fait mon truc, se serait plutôt de raconter des histoires : écrire, penser, imaginer, faire rêver ou faire réfléchir.
Donc un matin qui devait s’annoncer bien en somme et rempli d’énergie positive surtout. Car ce lundi de 3 septembre aurait du être sensiblement différent, d’un lundi de rentrée habituel.
Aujourd’hui devait paraître ma première collaboration avec un dessinateur dans un magazine très connu…Mon envol, mon petit moment de gloire égoiste !

8H50. Je me lève du bon pied, j’embrasse sur le front ma compagne et j’enfile illico mes vêtements. Je passe devant le miroir, histoire de regarder ma tronche du matin, et je décide au vu du spectacle anarchique de ma surface capillaire de prendre ma casquette. J’ouvre la porte, il pleut ! mais pas grave me Dis-je. Aujourd’hui j’ai mon rayon de soleil ! mon décollage, ma petite fierté !

La librairie n’est pas très loin, à peine un trottoir et 10 petits pas me séparent d’elle. il pleut toujours, mais pas grave hein ! hop je passe rapidement au feu vert piéton, je croise une fille assez jolie, même si au final le maquillage semble ne pas lui aller. Mais pas le temps de m’attarder sur la question, le temple de la presse s’ouvre devant moi!

Mon cœur commence à battre, j’entre. La patronne me sourit ( un peu trop même, elle a comprit depuis longtemps que j’étais un bon pigeon) puis je braque mon regard sur l’étale.
Mon cœur s’emballe. Je vois la tranche du magazine. Je saisis le Graal et commence à le feuilleter dans tous les sens.

Une fois, deux fois, trois fois. Rien, toujours rien. Aucune trace de l’histoire courte de 5 pages.

Ils m’ont déjà fait le coup en juillet : « non, non, tout va bien, juste quelques problèmes lors du bouclage, tu passeras en septembre ».
Ok, je patiente. Le 20 août, j’envoie un mail : « heu coucou, nous en sommes ou de notre petite affaire ? enfin c’est toujours bon pour le numéro de septembre ? »
Pas de réponse. Ah ils sont en congés ! normal juillet c’était un temps à ch…À la bonne heure, ils sont partis en août, je suis sauvé.
Bref j’attends bêtement le retour de mon courrier…que je n’ai toujours pas reçu...

Et c’est comme cela que l’histoire commence, par un échec. Alors mon pari, mon Nindo vous diront certain, c’est de réussir à être scénariste.
J’ai deux projets en court qui mijotent. Et j’espère que l’odeur qui s’en dégage respire la bonne recette. Et puis il y a un troisième projet sur le feu mais où il manque encore pas mal d’ingrédients. Et pourtant le plat s’annonce particulièrement savoureux…

Voilà, j’espère que le chemin que je vous propose de parcourir en ma compagnie sera aussi agréable et magique que possible.
Et à l’heure qu’il est, je ne sais toujours pas à si ce chemin se finira un jour.

Il parait que non…

Lundi 3 septembre 2007, c’est dur de raconter des histoires, mais surtout de pouvoir en vivre…