9 juin 2014

Ou comment ça m'énerve.

Une fois n'est pas coutume, point de bd, de slam ou de pensées pour ce nouveau billet, mais la rédaction d'une réaction. 

Je me suis promené sur des blogs suite à la réaction très intelligente d'une blogueuse ayant réagit et traitée à sa manière un sujet qui me touche et qui "touche" : 

Le HARCÈLEMENT. 

Forcement impossible de ne pas réagir à mon tour à la lecture d'une situation qui, en tant qu'homme me donne envie de pousser moi aussi ma gueulante sur ces "autres ". ( Hommes, mecs, ce serait donner trop de valeurs déjà )

Il y'a dans cette nouvelle mode, les graines d'une folie qui me rend " colère ". Colère parce que le droit des femmes semblent s'éroder toujours un peu plus. Colère car l'image des hommes est souillée par ces "autres" frustrés incapables de faire fonctionner autre chose que leurs bites. Colère parce que ce mouvement est de plus en plus accepté et que je n'assiste pas vraiment à une réaction des " hommes ". 

Avant de raconter mon expérience de la semaine dernière, l'idée de prononcer les mots "liberté des femmes" m'effraie comme m'interpelle. Pour info je rappelle rapidement que le droit de votes des femmes date " seulement " de 1944. Cela fait froid dans le dos de s'imaginer que ce petit moment d'histoire est tout proche.  

Je vous vous invite à regarder le lien ci dessous pour vous rendre compte à quel point cette liberté est vraiment très jeune, mais aussi à prendre conscience de la difficulté incroyable de notre société à façonner l'égalité homme femme qui devrait, à mon sens, se traduire par une seule définition : humain.


Alors je ne serais pas aussi fort que les blogueuses qui ont si justement parlé de leurs expériences, mais je ferais part tout de même de la mienne. 

C'était vendredi dernier. Je rentre d'une soirée très sympathique, 2h du mat. Les rues que j'emprunte ne sont pas réputées pour être glauques ni dangereuses. La vie Nantaise a ce petit truc différent une fois le soleil couché, les lumières des lampadaires allumés. Comme j'aime à le dire, le visage de la diversité lancé à la face de la conformité de la journée. 

J'arrive dans la dernière rue avant de parvenir chez moi. Elle longe la gare. Un lieu un peu sulfureux, rien de très dramatique mais suffisant pour être toujours en alerte. On ne sait jamais, même pour un mec et surtout pour quelqu'un dont la taille est plus proche d'un Hobbit que celle de Lebron James.  Bref. Je croise alors le trajet d'une fille. Jolie Brunette, corps élancé, jolies fesses, poitrine généreuse sans l'être trop, du charisme, assumant son côté suicide girl mais pas à outrance. Casque vissé sur les oreilles. 

Je suis humain, fille ou garçon, artiste ou non, mon oeil s'arrête inévitablement dessus. 

_Oh elle est jolie. Ah son look est pas mal. Belle prestance. J'aime bien son corps élancé. Il y'a un quelque chose d'attirant. Son visage ? oh gracieux en plus. 

Voilà. C'est naturel de trouver quelqu'un de beau quand l'ensemble est harmonieux et dans nos critères de goûts. 

Sauf que... 

Tout ceci est resté dans ma tête et n'a pas prit plus de 5 secondes ! ( C'est possible oui d'avoir juste des pensées de 5 secondes en vers la gente féminine ! )

La fille marche rapidement, mouvements saccadés, ne pas traîner dans cette rue. Instinctivement je comprends son attitude. 

Harcèlement, agression possible. 

Instinctivement, je me cale sur son pas et reste en retrait. Je sais ce devant quoi elle va passer. 3 bars un peu chiants ou les attardés de la nuit sont plus disposés à la bêtise qu'autre chose. Je connais le lieu. J'ai un peu bu et je n'ai pas vraiment peur de me battre. Des mecs finissent leurs verres, d'autre plus frais se mettent à regarder la fille. Habituel. Ils regardent. Je l'ai fais aussi. 

Mais voilà j'ai serré légèrement mon poing, me suis tenu prêt au cas ou... au cas ou cette fille n'avait pas le droit de rentrer tranquillement chez elle. Pas de quoi s’inquiéter  Rien de dangereux  Il ne s'est rien passé. Je suis arrivé chez moi, me suis installé devant l'ordi et n'est pas poussé plus loin ma réaction à part simplement : ok j'ai peur de rien... je suis fort ! super ! ( ego quand tu nous tiens ). Je n'ai rien vu d'autre que ma petite décision intérieur de jouer les speudos héros si jamais que... 

Il y'a deux actes fondamentaux dans ma réaction que je n'avais pas compris. A la lueur de la lecture des deux blogs je comprends autre chose maintenant et différemment bien que mon expérience et cette rue ne sont en rien comparable à ce que j'ai lu.

La première. Comme n'importe qui, il est possible de trouver quelqu'un de beau, sympas, agréable à regarder. Mais CA NE RESTE QUE A CELA  ! Je ne suis pas allé agressé la fille sous prétexte que je la trouvais pas mal ! 

_ Oh je vous trouve charmante mademoiselle, on couche ensemble ? hein ? oui hein ! 

ALORS POURQUOI ces putains de connards qui ne peuvent s’empêcher de laisser traîner leurs putains de mains ne sont pas capables de garder leur putain de perversité dans leurs putains de caleçons de merde ! 

La deuxième. Il y'a aussi des mecs capables du contraire à savoir être disponibles pour intervenir si jamais "queue". 

ALORS à tous les "Bastien" ( le nom du coupable cf blog ), j'ai envie de dire : reste chez toi mec, tu n'as rien compris à la vie, à la drague. Et si tu es si frustré que cela ( évidement c'est le cas ) rejette ta merde sur ta propre personnalité incapable de sortir de son petit carcan machiste, celle d'un pauvre type certainement moche, mal dans sa peau, dans sa tête, avec sa bite. Tu me fais honte. C'est avec des gars comme toi, incultes, crétins, incapables de logique féminine, névrosés du sexe, que notre image se dégrade de plus en plus. Et pourtant nous avons encore beaucoup à prouver... 

Si tous les "autres" comme toi n'ont pas compris qu'une femme entière, séduisante, belle, radieuse, apprêtée  et surtout en sécurité est bien plus disposée à vous faire un sourire, je vous invite sérieusement à la fermer pour réfléchir à cette condition de "connards" que vous êtes. 

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