6 avr. 2014

Soyez honnête monsieur l'arbitre !

Dimanche de merde. Voilà c'est lâché.  Mais comme je le dis, pas de soucis. Je sais qu'après ce jour, un autre verra le soleil se lever à son tour. Et ça j'en suis plus qu'heureux. Mais pour le moment, dimanche de merde, c'est pas très glorieux. 

C'est ainsi. Parfois la vie vous rappelle à sa manière que l'on est en vie avec de la joie mais aussi de la peine. Je n'aime pas cette sensation d'échec. C'est une de mes faiblesses, dur à accepter. L'échec d'une situation, d'un projet, d'une relation. Je déteste cette sensation de raté qui me prend les tripes. Quand je me me lance sur quelque chose, je le fais en conscience. Je suis clair au départ. Je n'aime pas cette idée de tester pour voir et puis on ne sait jamais et puis... non non. "Soyez honnête monsieur l'arbitre !" comme dirait Rémi garde l’entraîneur de L'Ol. Ne vous lancez pas si vous n'êtes pas sûr  de donner le maximum de vous même !

Je crois que dans la vie, que ce soit un coup de balaie ou sortir avec une personne, et bien il faut être présent, être là et le faire du mieux possible. Ne pas tergiverser, attendre, voir avancer reculer. Aucun intérêt  J'aime être à 100% dans ce que je fais, pas à moiter. 

Voilà dimanche de merde, je me suis permis de l'exprimer à ma manière, mon habituel je ne sais pas quoi.  Et demain Enjoy ! Lundi et une semaine bien remplie, genre surprises et petits moments délicieux, j'en suis certain.


Tout ça pour ça.

Y’a des putains de moments qui restent entre les dents. Ça ne se digère pas, ça se coince, ça fait mal, un mélange de merde, de crasse. Putain de connerie qui moisi lentement dans le ventre pour que tu y passes. Putain de moments que tu ne veux pas revivre et pourtant, tellement navrants que ça te dépasse.

Tout ça pour ça.

A quoi ça sert de vivre, de créer, de projeter. Illusion perdue d’une vie à se battre dans le vide, à forcer le destin qui se joue des petits bobos du quotidien. Tu penses musique, une claque, tu réponds au tac au tac, une claque, tu es trop gentil, fallait pas le génie, une claque.
Alors putain ! Putain de merde, tout ça pour ça ! Mais tu te fous de moi ! Tu m’agresses dimanche soir, et la semaine c’est défouloir ? Y’a juste un problème là ! Tu joues à quoi ? J’ai fait quoi !
On n’ouvre pas le coffre à sentiments sans prendre des gants. Soit tu te lances, Soit tu y penses. On ne love pas sur un coup de tête juste parce que l’on a envie. C’est pas une putain de sucrerie ! Je te l’avais dit bordel, je ne fais pas semblant. Si je me lance c’est pour être dans l’infini. Pas faire un pas en avant, quatre en arrière, oh désolé c’était sur le moment !

Tout ça pour ça, dégouté.

J’ai mal ouais. Très mal même. C’est comme ça. Je me suis laissé avoir par ce putain de cœur qui parle trop, qui bouge trop, qui devrait se taire au lieu d’imaginer l’univers. Mais ça évidement, c’est la galère des rêveurs. Sans limite. Tellement pathétique, marre de ce putain de cœur.
Je hais cette tristesse de merde, hurler pendant des années, toujours cette même putain de donnée, se ramasser en beauté,

Tout ça pour ça…

Without with love, where will I be…
Next.